Corrigé du TP2
1) le tableau de
formation des résultats
Exercice 99
|
Exercice 98
|
||||
1
2
|
Vente de marchandise (en l’état)
|
30 750 000
|
18 400 000
|
||
-
|
Achats revendus de marchandises
|
28 900 000
|
15 850 000
|
||
I
|
3
|
=
|
Marge brute sur vente en l’état
|
1 850 000
|
2 550 000
|
II
|
+
|
Production de l’exercice (3+4+5)
|
25 935 000
|
14 065 000
|
|
Vente de bien et service produits
|
25 820 000
|
14 000000
|
|||
4
|
Variation de stocks de produits
|
-135 000
|
-75 000
|
||
5
|
Immobilisations produites par l’entreprise
|
250 000
|
140 000
|
||
III
|
6
|
-
|
Consommation de l’exercice (6+7)
|
17 065 000
|
14 350 000
|
Achats consommés
de matière et fournitures
|
14 815 000
|
13 600 000
|
|||
7
|
Autres charge externes
|
2 250 000
|
750 000
|
||
IV
|
=
|
valeur
ajoutee (i +ii - iii)
|
10 720 000
|
2 265 000
|
|
V
|
8
|
+
|
Subvention d’exploitation
|
157 000
|
82 000
|
9
|
-
|
Impôts et taxes
|
157 000
|
145 000
|
|
10
|
-
|
Charge de personnel
|
1 857 000
|
875 000
|
|
=
|
Excédent brut d’exploitation : (EBE)
|
8 863 000
|
1 327 000
|
||
=
|
Ou insuffisant brut d’exploitation (IBE)
|
||||
11
|
+
|
Autres pts d’exploitation
|
185 000
|
54 000
|
|
12
|
-
|
Autres charges d’exploitation
|
254 000
|
156 000
|
|
13
|
+
|
Reprises d’exploitation : transfert de charge
|
755 000
|
435 000
|
|
14
|
-
|
Dotations d’exploitation
|
3 545 000
|
1 250 000
|
|
VI
|
=
|
Résultat d’exploitation (+ou-)
|
6 004 000
|
410 000
|
|
VII
|
+
|
Résultat financier
|
-1 363 700
|
-840 100
|
|
VIII
|
=
|
Résultat courant (+ou-)
|
4 640 300
|
-430 100
|
|
IX
|
+
|
Résultat non courant
|
164 000
|
222 000
|
|
15
|
-
|
Impôts sur les résultats
|
960 860
|
154 000
|
|
X
|
=
|
Résultat net de l’exercice (+ou-)
|
3 843 440
|
-362 100
|
Commentaire
Production : c'est un
critère qui permet d'évaluer la
performance économique annuelle de l'entreprise. Ce critère est important pour
les entreprises industrielles. Pour notre cas on remarque une évolution très
importante entre 1998 et 1999. Il est le résultat de l'effort d'investissement
fait par l'entreprise. Mais il s'agit d'une évolution en nominal qui peut
cacher une tendance inflationniste.
La consommation : nous
indique la consommation intermédiaire supportée pour assurer la production. On
remarque que la consommation de l'exercice a connu une évolution entre 1998 et
1999, mais pas avec la même proportion que la production de l'exercice.
La valeur ajoutée :
représente la richesse créée par les facteurs de production, le coût de ces
facteurs n'est pas encore retranché (intérêt, salaire …) la VA nous permet de
calculer d'une année à l'autre la croissance de la richesse mais il s'agit
d'une croissance nominale, à juger avec prudence (inflation). Dans notre cas la
VA a connu une croissance forte, elle a presque doublé 5 fois, ceci s'explique
par l'effort d'investissement déployé par l'entreprise.
L'EBE : mesure l'efficacité
économique de l'investissement. Il met en évidence une marge qui n'est
influencée ni par la politique de financements (les amortissements ne sont pas
encore retranchés, et les charges financières aussi).
Si l'EBE est négatif on dit qu'il
s'agit d'une insuffisance brute d'exploitation, lorsqu'une entreprise a un EBE
faible ceci veut dire que le projet lui même est économiquement peu important.
Le résultat d'exploitation :
est la première mesure de la rentabilité économique de l'entreprise, il est
calculé abstraction faite des éléments exceptionnels (non courants) et
financiers, dans notre cas la rentabilité de cette entreprise a nettement
évolué malgré le niveau important des amortissements.
Le résultat non courant :
le résultat non courant a connu une diminution par rapport à 1998, en raison de
la politique d'investissement qui a poussé l'entreprise à vendre une partie de
ses immobilisations dépassées techniquement (obsolètes).
Au total, on remarque que cette
entreprise a réalisé l'objectif souhaité en passant d'une perte à un bénéfice
grâce à la politique d'investissements malgré que sa mission commerciale
n'était pas satisfaisante (baisse de la marge brute) mais au niveau global la
rentabilité a connu une amélioration.
Proposition : l'entreprise
peut revoir sa politique commerciale et sa stratégie marketing, en révisant les
prix de vente, les relations avec les fournisseurs … etc
Elément
|
Montant 1999
|
Montant 1998
|
Résultat net
|
3 843 440
|
-362 100
|
+Dotations d’exploitation
|
3 295 000
|
1 055 000
|
+Dotations financières
|
105 000
|
80 000
|
+Dotations non courantes
|
120 000
|
40 000
|
-Reprises d’exploitation
|
252 000
|
168 000
|
-Reprises financières
|
22 000
|
175 000
|
-Reprises non courantes
|
625 000
|
236 000
|
-Produits de cession des
immobilisations
|
258 000
|
980 000
|
+VNA des immobilisations
cédées
|
2 580 000
|
850 000
|
Capacité
d’autofinancement
|
6 734 440
|
261 400
|
Elément à
justifier
|
1999
|
1998
|
Dotations d’exploitation
Dotations financières
Dotations non courantes
Reprises d’exploitation
Reprises financières
Reprises non courantes
|
3 545 000-105 000-145000
580 000-320 000-155 000
185 000-45 000-20 000
755 000-375 000-128 000
425 000-333000-70 000
254 000-55 000-24 000
|
1 250 000-85 000-137 000
300 000 – 145 000 – 75 000
95 000-45 000-10 000
435 000-220 000-47 000
254 000-225 000-11 500
185 000-75 000-28 000
|
On remarque une amélioration nette
de cette entreprise.
En 1999, cette entreprise a vu sa
CAF s'améliorer pour diverses raisons :
–
l'importance des
amortissements résultant de l'investissement réalisé en 1999
–
l'importance du résultat
net réalisé en 1999, malgré la perte sur la vente d'immobilisations.
Donc cette entreprise verra
l'année prochaine sa situation financière s'améliorer nettement et pourra donc
rembourser une partie de ses dettes et alléger le montant des charges
financières.
A partir de la CAF, on peut
rembourser les dettes de l'entreprise, faire des investissements et distribuer
des dividendes aux actionnaires.
Elément
|
Montant 1999
|
Montant 1998
|
EBE
-Autres charges
d’exploitation
-Charges financières
-Charges non courantes
-IS
+Autres produits
d’exploitation
+Transfert de charges
+Produits financiers
+Produits non courants
-Dotations d’exploit/actif
circulant
+Reprises d’exploit/actif circulant
= CAF
|
8 863 000
254 000
2 001 500
150 000
960 860
185 000
128 000
720 800
79 000
250 000
375 000
6 734
440
|
1 327 000
156 000
1 233 500
207 000
154 000
54 000
47 000
455 900
103 000
195 000
220 000
261 400
|
Dans la méthode soustractive on
ajoute à l'EBE tous les éléments de l'actif circulant autres que ceux pris en
considération dans le calcul de la CAF (méthode additive).
Pour les produits non courants on
retranche les reprises non courantes relatives aux immobilisations et au
financement permanent, ainsi que le produit de cession des immobilisations
cédées.
Pour les charges non courantes on
retranche les dotations relatives aux immobilisations cédées.
La CAF résulte d'une différence
entre les produits et les charges qui ne sont pas forcément encaissés et / ou
décaissés, donc la CAF est un indicateur de ressources potentielles qui ne sont
pas effectives.
4)
Etat des Soldes de
Gestion corrigé
·
Retraitement du crédit
bail:
Valeur d'origine (VO) = 800 000
Durée= 8 ans ==>
taux= 100/8= 12,5%
Valeur résiduelle = 60 000
Amortissement des immobilisations
en crédit bail = (800 000 – 60 000) * 12,5% = 92 500
Charges d'intérêt = redevance de
crédit bail - amortissements immobilisation en crédit bail.
= 158 000 – 92 500.
= 65 500
·
On supprime la redevance
des autres charges externes et on transfert la partie amortissement vers les
dotations, le reste on le considère comme des intérêts (charges financières)
·
La rémunération du
personnel occasionnel ou intérimaire est retranchée des autres charges externes
et ajoutée aux charges de personnel. (On retranche [550 000 + 25 000] des
autres charges externes et on les ajoute aux charges de personnel.
·
La subvention
d’exploitation doit être prise en compte dans le calcul de la production de
l’exercice.
Ø Résumé
Autres charges externes
Dotation d’exploitation
Charges du personnel
Charges financières
|
2 250 000 –
158 000 -575 000= 1 517 000
3 545 000 +
92 500 = 3 637 500
1 857 000 + 575 000=
2 432 000
2 106 500 +
65 500=2 172 000
|
E.S.G (après retraitements : 1999)
5) le tableau de formation de résultat
Exercice 99
|
||||
1
2
|
Vente de marchandise (en l’état)
|
30 750 000
|
||
-
|
Achats revendus de marchandises
|
28 900 000
|
||
I
|
3
|
=
|
Marge brute sur vente en l’état
|
1 850 000
|
II
|
+
|
Production de l’exercice (3+4+5)
|
26 092 000
|
|
Vente de bien et service produits
Subvention d’exploitation
|
25 520 000
157 000
|
|||
4
|
Variation de stocks de produits
|
-135 000
|
||
5
|
Immobilisations produites par l’entreprise
|
250 000
|
||
III
|
6
|
-
|
Consommation de l’exercice (6+7)
|
16 332 000
|
Achats consommés
de matière et fournitures
|
14 815 000
|
|||
7
|
Autres charge externes
|
1 517 000
|
||
IV
|
=
|
valeur
ajoutee (i +ii - iii)
|
11 610 000
|
|
V
|
||||
8
|
-
|
Impôts et taxes
|
157 000
|
|
9
|
-
|
Charge de personnel
|
2 432 000
|
|
=
|
Excédent brut d’exploitation : (EBE)
|
9 021 000
|
||
=
|
Ou insuffisant brut d’exploitation (IBE)
|
|||
10
|
+
|
Autres pts d’exploitation
|
185 000
|
|
11
|
-
|
Autres charges d’exploitation
|
254 000
|
|
12
|
+
|
Reprises d’exploitation : transfert de charge
|
755 000
|
|
13
|
-
|
Dotations d’exploitation
|
3 637 500
|
|
VI
|
=
|
Résultat d’exploitation (+ou-)
|
6 069 500
|
|
VII
|
+
|
Résultat financier
|
-1 420 200
|
|
VIII
|
=
|
Résultat courant (+ou-)
|
4 640 300
|
|
IX
|
+
|
Résultat non courant
|
164 000
|
|
14
|
-
|
Impôts sur les résultats
|
960 860
|
|
X
|
=
|
Résultat net de l’exercice (+ou-)
|
3 843 44
|
Les retraitements des soldes de gestion ont permis de donner une image plus économique et réelle de la rentabilité de l'entreprise, sachant qu'ils n'ont pas d'influence sur le résultat Net de l'exercice.
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